L’aéroport Nice-Côte d’Azur, deuxième aéroport de France et majeur acteur de l’export et de l’import en France, a connu une baisse de son activité face à la pandémie mondiale de la Covid-19 qui a gelé les transports internationaux.
Un coup dur seulement passager, puisque le fret aérien voit son activité reprendre en hausse avec le retour du trafic aérien, et notamment avec le transport d’arômes qui joue un rôle majeur sur le trafic niçois. Jean Christophe Euzière, de chez Mathez Freight, nous parle de ces entreprises de parfums et d’huiles essentielles qui sont des incontournables du transport de l’aéroport de Nice:
“[Les arômes et parfums], c’est 60% du trafic à Nice. C’est un fret à haute valeur ajoutée et tonnage réduit. Le reste se répartit entre les fleurs de la Riviera italienne, les pièces détachées, ou les médicaments.”
Le fret avionné dépend à Nice de la capacité en soute des compagnies aériennes, notamment celle des longs courriers comme Emirates, Delta ou Qatar Airways. Pour 2022 l’arrivée prévue de United Airlines sur New York devrait stimuler le trafic fret et passager, en attendant un hypothétique retour d’Air China, qui avait ouvert une liaison Nice-Pékin en juillet 2019. L’activité passager voit revenir ses compagnies. En août, Nice a retrouvé 63 % du niveau d’août 2019, obligeant une réouverture temporaire du Terminal 1 (…) notamment avec la reprise des vols d’Emirates vers Dubaï ou de Delta Airlines et La Compagnie vers New York. En 2021, l’aéroport devrait voir passer un peu moins de 6 millions de passagers. La reprise devrait entrainer la réouverture du Terminal 1 au cours du premier trimestre 2022.
Ainsi, de belles perspectives de reprise s’offrent au fret, avec les transports internationaux qui retrouvent leur activité et une forte demande des transports routiers et maritimes.